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Qualiopi v.6 : renforcement des clauses liées au handicap
Le 05/10/2020 une nouvelle version de Qualiopi a été publiée, c’est juste la 6ème ! Pas de panique, les modifications sont mineures.
Précisions apportées afin de faciliter l’accueil des publics en situation de handicap (PSH) et la gradation des non-conformités mineures.
Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
La bonne nouvelle c’est que chez OUI Consult, nous avions renforcé la prise en compte du handicap dans la boîte à outils système déployée chez nos clients.
Une simple vérification est nécessaire pour valider votre niveau d’intégration pour les chapitres concernés (1, 10, 19, 23, 25 et 26).
Nos premiers clients certifiés Qualiopi !
Félicitations aux premiers clients accompagnés par OUI Consult qui ont été certifiés Qualiopi et viennent de recevoir leurs certificats.
Les retours d’audit ont été très positifs, démontrant qu’une bonne préparation est la clé du succès. Pour les suivants n’oubliez pas, préparez :
votre système Qualiopi, c’est à dire vos documents, vos procédures votre audit, en anticipant les questions qui vont vous être posées vous (soyez détendus…)
Communication non violente
Livre de référence dans le domaine pour beaucoup de professionnels : Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall Rosenberg.
L’introduction à la technique de la communication non violente est éclairante pour de nombreux métiers et mérite qu’on s’y intéresse. Même pour le non spécialiste, ce livre a l’avantage d’être relativement court, bien chapitré et ponctué d’exemples. On en retient quelques principes clés applicables pour un consultant
Audit : faites la différence entre observation et évaluation
Une des premières leçons de Roseberg consiste à faire la différence entre observation et évaluation. Plus précisément, savoir ne pas « polluer » nos observations pas un commentaire caché : « cette activité de contrôle est une perte de temps ».
Roseberg nous invite à déconstruire :
– « cette activité de contrôle prend 2 heures par jour à un opérateur de production », première observation.
– « depuis qu’on a changé le processus il y a un an, on n’a plus enregistré de non-conformité dans le cadre du contrôle », seconde observation
– « on peut en conclure que le processus est devenu fiable », voici un premier niveau d’évaluation, basé sur des faits observés précédement
– « dès lors, on peut s’interroger sur l’utilité de faire des contrôles, notamment avec une telle fréquence », second niveau d’évaluation.
Conseil : cherchez le besoin !
L’expression du besoin est la pierre angulaire de la CNV. Dans notre exemple, il sera intéressant, dans une approche de conseil, de savoir quel est le besoin avant de dire : « cessez de contrôler de processus, ça ne sert à rien ». Il faudra identifier les besoins sous-jacents :
– Besoin de l’opérateur, pour se rassurer,
– Besoin pour l’entreprise d’appliquer une procédure de contrôle afin de s’assurer que son processus ne dévie pas,
– Besoin du client de disposer de preuves documentées, de rapports de contrôle.
C’est seulement en ayant identifié le(s) besoin(s) qu’on pourra mettre en œuvre avec efficacité une action de progrès.
Ecouter, entendre
Une des conclusions que l’on peut tirer de la lecture de Rosenberg est qu’il reste important d’écouter et d’analyser avant de proposer et d’agir. Cela s’apprend : l’introduction à la CNV est une bonne entrée en matière.
Le Lean en Clair
L’ouvrage original s’appelle « This is Lean ». Le titre français annonce plus directement la couleur : il s’agit d’expliquer simplement un concept simple !
Une affaire de spécialistes ?
Les experts d’un sujet se doivent généralement de le rendre compliqué afin de justifier leur propre science , de laquelle dépend (du moins le croient-ils) leur supériorité. Le Lean n’échappe pas à la règle !
Dans une entreprise, les personnes en charge du Lean Management ou du Lean Manufacturing sont les gardiens d’un temple de concepts, d’autant plus sacrés et incompréhensible du profane, qu’ils viennent du japon (le Lean n’est rien d’autre que le nom que des occidentaux ont donné à leurs interprétations des méthodes de gestion, effectivement révolutionnaires, mises en oeuvre chez Toyota ).
Quand dans son dernier chapitre (le 10.3 pour les spécialistes), l’ISO 9001 : 2015 nous dit que l’amélioration continue est l’alpha et l’oméga d’un bon système de management, vous êtes bien avancés si vous ne parlez pas Lean.
Vulgariser et simplifier pour retrouver l’essence
Dans leur ouvrage, deux suédois malins s’attachent à explorer le Lean pour ce qu’il est : ils reviennent au source de la recherche de simplicité et d’efficacité dans le flux (qu’on parle de produits, de services, d’information…).
La force de ce livre de 160 pages est de multiplier les chapitres courts, bien illustrés et souvent édifiants . On se réjouit à chaque page des idées que font naître les concepts facilement assimilables.
La métaphore du terrain de foot
L’idée par exemple de comparer une entreprise à une équipe de football évoluant sur un terrain, en demandant ce qui est nécessaire pour la réussite de chacun et donc de tous… la réponse étant : la vision commune (c’est un peu plus détaillé dans le livre, mais je vous laisse le plaisir de la surprise).
Et d’illustrer une entreprise moderne où chaque joueur serait sur le terrain, mais prisonnier d’une tente, et se contentant de renvoyer la balle chaque fois que celle-ci en franchit le seuil. C’est simple et brillant ! J’avoue avoir souvent utilisé la métaphore chez des clients, avec pour réaction unanime
« on se croirait chez nous ! »
Simple et indispensable… Lean en fait !
L’ouvrage est un passage obligé pour en savoir plus et mieux que bien des spécialistes.
Si je ne vous ai pas convaincu, consultez le site : http://www.leleanenclair.fr/
Le Pro disparu
Le vrai « pro » est en chacun de nous
L’artiste et l’entrepreneur ont en commun d’être des « pros ».
Comme le dit Louis dans ce documentaire inspirant, il faut aimer son métier au-delà de toute limite, pour être vraiment capable de le réaliser.
Le processus de création de l’entrepreneur ne se soucie pas toujours de la finalité, du public. L’artiste comme le chef d’entreprise se comporte parfois comme un dictateur social , il décide, et c’est aux foules de le suivre… ou pas.
Préférer les répétitions au concert, se plaire dans les petites salles intimes où le son est meilleur et mieux perçu, voici ce à quoi aspire le professionnel profondément technicien et épris de son savoir faire.
La disparition ouvre des pistes au projet
Celui qui crée doit parfois s’effacer, les raisons en sont nombreuses.
Un autodidacte (comme le sont de nombreux artisans) qui part se former au bout du monde, un Hugo qui veut apprendre le saxo mais doit faire ses classes à la flûte à bec, un réalisateur de documentaire qui face à la disparition de son sujet invente un cadre méta .
Le méta-projet qui transcende le but initial, et parfois y revient. Saluons le courage d’un Terry Gilliam qui aura achevé son Don Quichotte… au bout de 17 ans, et qui surtout, entre temps, aura permis la sortie de « Lost In La Mancha ».
Zakousky se reformera peut-être , et Tristan à n’en pas douter, sera dans la salle, caméra au poing.
L’interdit transcende la création
Le documentaire nous rappelle aussi la force de l’interdit. La chanson « prohibido » qui apparaît comme un point de rebond et nous rappelle que le créateur doit jouer avec les règles .
Sans prise de risque , il n’y a pas d’accident, pas de création de valeur.
Pour voir le film : https://youtu.be/2Qri3K-KEYw